Nouvelle Audi A4 restylée : elle s’affine et s’affirme

Dans l’univers des berlines familiales, trois voitures sortent clairement du lot : la BMW Série 3 (leader mondial), la Mercedes Classe C et enfin l’Audi A4. Sans compter les nouvelles concurrentes qui émergent d’Asie et d’Europe. En effet, aujourd’hui, Infiniti Q50, Lexus IS, DS 5 et autres Peugeot 508 peuvent se targuer de manger quelques parts de marché au trio allemand.

Vieillissante, l’Audi A4 avait bel et bien besoin d’un petit rafraichissement esthétique et surtout technologique pour faire perdurer le slogan de la marque aux quatre anneaux : l’avance par la technologie.

L’évolution esthétique est clairement plus marquée en comparaison des dernières Audi restylées. Là où la nouvelle Audi A3 ou encore le restylage de l’Audi A6 étaient plutôt discrets, la nouvelle A4 adopte un style beaucoup plus agressif dans la même politique stylistique qu’est en train d’instaurer la firme d’Ingolstad.

Les designers Audi ont travaillé sur l’agressivité de la voiture avec un capot désormais nervuré dont la découpe empiète légèrement sur les ailes lui donnant une allure bien plus dynamique. La ligne de démarcation traverse tout le flanc de la voiture pour mourir à l’extrémité latérale des feux arrière.
Les cotes restent à peu de choses près les mêmes que sur l’ancienne génération, en effet, la nouvelle A4 gagne trois centimètres de longueur et seulement un petit centimètre de largeur.

A l’arrière, les optiques changent légèrement et deviennent un peu plus anguleux. La double sortie d’échappement est l’apanage des motorisations les plus puissantes comme sur ce modèle de présentation qui est équipé de la motorisation 2,0 litres TFSI de 252 chevaux.

La signature lumineuse si chère à Audi est une nouvelle fois de mise avec des feux Xénon dès la version standard, et bien évidemment des modules à LED classiques ou « Matrix » viendront coiffer les versions haut de gamme.

Pour gagner en efficience, Audi a travaillé sur l’aérodynamique de la voiture avec un Cx de 0,23 seulement (0,26 pour la version Avant) suivi d’un allègement de 120 kilos réalisé grâce à un gain de poids sur la carrosserie, les trains roulants, l’électronique, le sièges avant, la boîte de vitesses et enfin la climatisation. De plus, les boites automatiques adoptent une nouvelle fonction « roue-libre » qui s’active d’ailleurs automatiquement dès que le régulateur actif est en marche pour une meilleure maitrise des émissions de CO₂ (à partir de 95 g/km pour la version TDI 150 chevaux Ultra).

La planche de bord, plus épurée, reprend l’instrumentation « Virtual Cockpit » inaugurée sur Audi TT et reprise récemment sur la nouvelle Audi Q7. L’Audi Q7 qui est d’ailleurs l’engin de référence de la nouvelle A4, puisque l’habitacle y ressemble fortement avec des matériaux d’excellente qualité et un assemblage parfaitement maitrisé.

La nouvelle Audi A4 embarque d’ailleurs le même système de conduite que l’Audi Q7 avec son régulateur de vitesse adaptatif utilisant les données GPS pour faciliter le trajet de son utilisateur. Les capteurs analysent pratiquement tout : les panneaux, les reliefs, les courbes afin de permettre une conduite quasi autonome. Pour avoir essayé ce système sur Q7, cette technologie est absolument bluffante tout comme la conduite autonome en cas d’embouteillage permettant à la voiture de gérer seule les phases d’accélération et de freinage dans le trafic.

Autre nouveauté pour les férus de technologies embarquées, la Phone Box présente au niveau de l’accoudoir central, permettant de recharger son téléphone par induction.

Sous le capot, la nouvelle A4 accueille de nombreuses motorisations associées à la boite mécanique à six rapports ou une boite automatique S Tronic à 7 rapports et une Tiptronic à 8 rapports :

Essence

1.4 TFSI 150 chevaux (couple de 250 Nm dès 1 500 tr/mn), 114 g de CO₂/km avec boîte S tronic 7
2.0 TFSI 190 chevaux (couple de 320 Nm dès 1 450 tr/mn), 109 g de CO₂/km avec boîte S tronic 7
2.0 TFSI 252 chevaux (couple de 370 Nm dès 1 600 tr/mn), 129 g de CO₂/km avec boîte S tronic 7

Diesel

2.0 TDI 122 chevaux (disponible d’ici quelques mois)
2.0 TDI 150 chevaux (couple de 320 Nm dès 1 500 tr/mn), 99 g de CO₂/km avec BVM 6 (95 grammes en version Ultra)
2.0 TDI 190 chevaux (couple de 400 Nm dès 1 750 tr/mn), 107 g de CO₂/km avec boîte S tronic 7
3.0 TDI 218 chevaux (couple de 400 Nm dès 1 250 tr/mn), 110 g de CO₂/km (donnée provisoire) avec boîte S tronic 7
3.0 TDI 272 chevaux (couple de 600 Nm dès 1 500 tr/mn), 129 g de CO₂/km avec boîte Tiptronic 8