Essai Fiat 500 électrique : la nouvelle citadine branchée

French Driver vous invite à bord de la nouvelle génération de la Fiat 500, qui se dote exclusivement d’une motorisation 100% électrique…

C’est après 13 ans de carrière et plus de 3 millions d’exemplaires écoulés, toutes silhouettes confondues, que le best-seller de Fiat se renouvelle avec une troisième génération, uniquement animée par une motorisation 100% électrique.

Plus grande, plus moderne, riche en équipements : la nouvelle Fiat 500 électrique a entièrement revu sa copie, et se décline désormais en versions berline 3 portes, cabriolet, sans oublier la « 3+1 », une nouvelle silhouette proposant une porte arrière antagoniste supplémentaire, résolument pratique pour accéder aux places arrière.

Après une première découverte en première mondiale de la nouvelle Fiat 500, nous sommes partis sur les routes de la région parisienne, pour une première prise en mains de la nouvelle citadine électrique italienne !

Essai Fiat 500 électrique : premières impressions

Par rapport à la précédente génération, la célèbre Fiat 500 a bien grandi : cette nouvelle génération est plus longue de 61 mm, plus large de 56 mm, tandis que son empattement s’est allongé de 22 mm. L’air de famille de la 500 est toujours au rendez-vous, avec des lignes plus imposantes mais arrondies, et elle conserve son look de petite citadine chic et contemporaine, que l’on apprécie toujours autant.

Dans le détail, la calandre arbore un grand logo « 500 », complété par un double liseré chromé, tandis que les phares ronds sont désormais en deux parties, avec une signature lumineuse qui semble avoir été coupée par le capot.

Les flancs deviennent plus épurés, avec des poignées de portes dissimulées, tandis que les chromes sont omniprésents, avec un jonc horizontal qui s’étend du capot jusqu’à l’arrière de la voiture, complété par des entourages de vitres chromés. Les jantes sont larges (jusqu’à 17 pouces) et contribuent au look affirmé de cette nouvelle 500.

Essai Fiat 500 électrique : vie à bord

C’est à l’intérieur que les modifications sont les plus flagrantes : Fiat a fait table rase du passé, et propose un habitacle bien plus accueillant et qualitatif, avec des matériaux et des finitions de qualité. Notre modèle d’essai est équipé d’une sellerie en Seaqual, une fibre synthétique réalisée grâce à des plastiques recyclés provenant du nettoyage des mers et océans, qui se décline en plusieurs versions et coloris (selon les finitions), tandis qu’un garnissage « éco-cuir » est proposé en option.

Les grands gabarits pourront enfin prendre le volant de la nouvelle 500, avec 42 mm supplémentaires en largeur à l’avant, 10 mm en garde au toit, mais surtout un volant désormais réglable en profondeur. Les rangements sont nombreux, avec 4,2 litres de capacité supplémentaire à bord, grâce à l’intégration d’une nouvelle console centrale astucieuse, qui bénéficie de la disparition du levier de vitesses ainsi que du frein à main mécanique.

La technologie se met également à jour avec l’arrivée du nouveau système Uconnect 5, avec son large écran tactile de 10,25 pouces, complété par un combiné numérique de 7 pouces. L’ensemble est compatible Apple CarPlay et Android Auto pour retrouver toutes vos applications mobiles directement à bord, tandis qu’un assistant vocal permet d’interagir avec la voiture, de manière naturelle grâce à la voix.

Essai Fiat 500 électrique : sur la route

Sous le capot, notre modèle d’essai est doté d’une motorisation 100% électrique de 118 chevaux, associé à une batterie Lithium-ion de 42 kWh, qui offre une autonomie maximale de 460 km (WLTP). Une version d’entrée de gamme forte de 94 chevaux et dotée d’une batterie de 23,7 kWh est également proposée, avec une autonomie maximale de 240 km (WLTP).

Dès les premiers tours de roue, on découvre avec plaisir cette nouvelle Fiat 500 : la position de conduite est en nette progression, et permet enfin aux grands gabarits de se sentir à l’aise au volant, tandis que le diamètre de braquage contenu (9,7 mètres) permet de se faufiler sans encombre dans les rues encombrées de Paris. Malgré un fonctionnement silencieux, les performances n’ont pas à rougir avec un 0 à 100 km/h effectué en 9,0 secondes, ainsi qu’un 0 à 50 km/h avalé en 3,1 secondes, la rendant particulièrement à l’aise en ville.

Sur la route, son comportement dynamique est sérieux, avec une direction souple et une bonne tenue de route, tandis que le confort est au rendez-vous : les progrès de cette nouvelle Fiat 500 face à la précédente génération sont remarquables. Plusieurs modes de conduite sont disponibles pour optimiser son autonomie : Normal, Range et Sherpa, qui permettent d’accentuer plus ou moins la récupération d’énergie au freinage et à la décélération. Le mode le plus puissant, dont le nom est inspiré des Sherpas de l’Himalaya, permet de ne conduire qu’avec la seule pédale d’accélérateur : un temps d’adaptation est toutefois nécessaire afin de maîtriser cet exercice, que l’on a découvert chez Nissan avec la célèbre e-Pedal.

Essai Fiat 500 électrique : en bref

Si l’on regrettera l’absence de motorisations thermiques au catalogue, cette nouvelle Fiat 500 100% électrique est bien ancrée dans son époque : elle reprend la recette de la célèbre 500, en la rendant plus moderne, plus accueillante, plus confortable et plus technologique. Espérons qu’une déclinaison signée Abarth voie le jour ultérieurement !

Niveau tarifs, la nouvelle Fiat 500 électrique est proposée à partir de 24 500 € (hors bonus écologique de 7 000 € et autres incitations fiscales, comme la prime à la conversion), pour une finition d’entrée de gamme « Action », dotée du moteur de 94 chevaux et sa batterie de 23,7 kWh. Un tarif plutôt bien placé face à ses rivales, comme la Honda e commercialisée à partir de 35 890 €, ou la Peugeot e-208 affichée à partir de 32 700 €. Notre modèle d’essai est la plus performante version de 118 chevaux, associée à une batterie de 42 kWh : en finition « Icône Plus », elle est affichée à partir de 31 500 €, hors options.

Lors de notre bref essai sur les routes de la région parisienne, nous n’avons pas pu tester pleinement l’autonomie de la voiture : les 460 km d’autonomie annoncés, selon le protocole WLTP, semblent toutefois être largement suffisants pour les trajets du quotidien, en environnement urbain et péri-urbain.