Essai Audi RS 6 Avant C8 : Papa… double.

Avec son bloc essence 4.0 V8 TFSI de 600 chevaux et son coffre de 565 litres, l’Audi RS 6 Avant emmènera toute la famille loin… et vite, très vite. French Driver vous invite à bord de la machine à avancer le temps en famille.

Les passionnés d’automobiles sportives sont parfois confrontés à un cruel dilemme. Le choix entre une sportive du week-end, qui impose une deuxième voiture, ou une automobile qui réunirait les performances d’une supercar, utilisable au quotidien et pour les départs en vacances en famille.

L’Audi RS 6 Avant, est peut-être ce couteau suisse. Polyvalente, puissante et performante, elle permettra une utilisation quotidienne sans concessions.

La précédente génération d’Audi RS 6 proposait déjà son V8 4.0 TFSI bi turbo en version 560 chevaux, puis 605 chevaux sur la version Performance. La génération C8 revient avec 600 chevaux et un couple en progression de 50 Nm, qui culmine désormais à 800 Nm. Les dépassements ne devraient plus être problématiques.

Essai Audi RS 6 Avant : premières impressions

Les précédentes versions d’Audi RS 6 imposaient déjà par leur musculature. Cette nouvelle version ferait presque passer sa grande sœur pour une auto discrète : ses ailes renflées, ses pare-chocs travaillés et ses grosses jantes ne laissent planer aucun doute sur son identité. Impossible de la confondre avec une A6 « normale », l’avant plongeant et ses larges épaules lui donnent un côté bestial.

Clairement, elle en impose dans cette robe noire, le félin semble prêt à fondre sur sa proie. À l’exception des portes avant, du toit et du hayon, l’extérieur est uniquement composé de pièces spécifiques aux modèles RS. La carrosserie a été élargie d’environ 80 millimètres, les roues de 22 pouces, en option, subliment les impressionnantes proportions.

Outre le nouveau capot doté d’un powerdome, l’Audi RS 6 Avant adopte les feux avant des modèles A7. Ceux-ci sont, non seulement plus plats et plus sportifs, mais ils offrent également les fonctionnalités des feux HD Matrix LED avec Laser Light aux contours foncés comme technologie supplémentaire de la RS 6.

Sous les feux à LED, d’énormes admissions d’air latérales s’ouvrent sur le nouveau pare-chocs RS au style percutant et se prolongent jusqu’à la limite inférieure des phares. L’air peut s’engouffrer goulûment pour aller refroidir les organes mécaniques et les énormes disques céramiques.

Les jantes optionnelles en aluminium et noires Anthracite, chaussées de 285/30 en 22 pouces, en imposent et remplissent totalement les passages de roues. Elles dissimulent à peine les disques céramiques de 440 mm.

La poupe se compose du spoiler et d’un pare-chocs RS avec diffuseur arrière et éléments de design en noir brillant. Marque de fabrique des modèles RS, le système d’échappement est réparti des deux côtés avec deux sorties d’échappement ovales chromés, ou un système d’échappement sport avec sorties d’échappement noires en option, comme sur notre modèle d’essai.

Essai Audi RS 6 Avant : vie à bord

L’intérieur est magnifique, et les petites touches RS sont discrètement intégrées. Le volant en cuir sport à méplat, entièrement perforé, intègre de nouvelles grandes palettes ajourées en aluminium. Il comporte aussi des boutons multifonctions qui permettent au conducteur de sélectionner directement les nouveaux modes Audi Drive Select RS1 et RS2. Des logos RS ornent l’intérieur du volant, les sièges et les bas de caisse illuminés des portes avant. L’emblème Audi Sport est projeté sur le sol lorsque les portes avant ou arrière sont ouvertes.

Le design innovant de l’intérieur est orienté vers le conducteur, et les appliques en aluminium encadrent l’écran central jusqu’à la porte passager. En configuration « affichage RS », le conducteur peut choisir d’afficher diverses informations techniques sur l’écran supérieur : la température de certains organes de la voiture, les chiffres d’accélération maximum ainsi que des informations sur la pression et la température des pneus.

Un éclaté permet même de voir les températures de tous les organes mécaniques comme la boîte de vitesse, le différentiel Quattro sport, ou encore la transmission. Vous n’avez plus aucun prétexte pour ne pas bien chauffer ou laisser refroidir la mécanique. Pour une utilisation sur circuit, les données sont intéressantes.

Dans le cockpit virtuel d’Audi, les affichages RS spécifiques fournissent des informations sur la pression des pneus, le couple, la puissance, la température de l’huile moteur, la pression de suralimentation, le temps par tour, les mesures d’accélération et les forces g. L’affichage lumineux de changement de vitesse rappelle au conducteur de changer de vitesse lorsque le régime moteur maximal est atteint. L’affichage tête haute de série propose également différents affichages graphiques spécifiques aux modèles RS.

Les sièges sport en cuir Nappa noir/Alcantara présentent un embossage RS et un motif losanges. Ils sont proposés, en option, en cuir Valcona perforé avec un motif alvéolé et un embossage RS, et sont ventilés.

Deux packs design RS, rouge et gris, apportent de la couleur et une touche sportive à l’intérieur. Avec cette option, le volant, le soufflet du levier de vitesse et les protège-genoux sont en Alcantara avec surpiqûres contrastantes. Enfin, la voiture est dotée de ceintures avec bordure colorée et tapis de sol RS. Des applications décoratives en carbone, bois naturel, marron-gris ou aluminium mat sont disponibles en option.

La nouvelle RS 6 Avant est encore plus spacieuse à l’intérieur. Le coffre a une capacité de 565 à 1 680 litres, et la largeur de chargement entre les passages de roues est désormais de 1,05 mètre. Lorsque le dossier de la banquette arrière, dont la configuration est en 40:20:40, est abaissé, le coffre atteint 1,99 mètre. Le toit ouvrant panoramique est de série, ainsi qu’un hayon et une plage arrière électriques : un capteur permet d’ouvrir le coffre d’un simple mouvement du pied.

Plus de 30 systèmes d’assistance à la conduite sont disponibles, avec notamment le régulateur de vitesse adaptatif, l’assistant de croisement, la surveillance des angles morts, le maintien de voie, ou encore les caméras périphériques à 360 degrés.

La nouvelle Audi RS 6 Avant est déclinée en 8 couleurs, notamment les deux couleurs spécifiques RS gris Nardo et noir Sebring avec effet cristal, et des teintes exclusives dont cinq couleurs de peinture effet mat. De série, les boîtiers de rétroviseurs extérieurs sont noirs, mais peuvent être choisis de la couleur de la carrosserie ou en aluminium mat. Les packs aluminium mat, noir et carbone changent les lamelles verticales, le diffuseur horizontal, l’applique de bas de caisse, les rails de toit, les bordures des vitres ainsi que la bordure du diffuseur arrière. Les anneaux Audi et les logos RS à l’avant et à l’arrière peuvent aussi être choisis en noir brillant dans les packs noir et carbone. La gamme Audi exclusive propose différentes options de personnalisation.

Essai Audi RS 6 Avant : sur la route

Le 4.0 TFSI de la nouvelle Audi RS 6 Avant délivre 600 chevaux et 800 Nm de couple, entre 2 100 et 4 500 tr/min. Elle réalise ainsi le 0 à 100 km/h en seulement 3,6 secondes, et atteint 200 km/h en 12 secondes. La vitesse maximale de la RS 6 Avant est quant à elle limitée électroniquement à 280 km/h. Avec le pack Dynamique Plus, en option, la RS 6 atteint même 305 km/h. Pour relativiser, ce sont sensiblement les performances d’une 911 Carrera S.

Au démarrage, le V8 ronfle légèrement, mais cela reste relativement discret. Je dois admettre qu’il a fait sursauter les deux petites dames d’un âge certain qui marchaient paisiblement, mais elles se sont rassurées en voyant la dimension des échappements. Calé sur le régime de ralenti, le son est presque anodin et il faudra presser l’un des modes RS sur le volant, pour ouvrir les clapets et faire ressortir le son du V8. Ne vous attendez pas non plus à entendre une Mustang Bullit, la RS 6 est une voyageuse au long cours et soigne le confort auditif de ses passagers.

Aux premiers tours de roues, la facilité de prise en mains est marquante. Les progrès constants des automobiles permettent maintenant de cruiser avec 600 chevaux sans aucune appréhension. À la mise des gaz, un léger temps de latence persiste avant la mise en pression des 2 turbos, et soudain la cavalerie débarque vers 2 000 tr/min et vous propulse telle une catapulte. Alors il faut reconnaître que ce n’est pas violent, mais plus proche de la sensation d’un bi-réacteur au décollage. Ça vous colle dans le siège, sans que la montée en vitesse ne soit sensationnelle, sauf peut-être pour une paire de jumelles qui serait mal placée. La vitesse de rotation de 150 nœuds est rapidement atteinte, et il ne manque plus que les ailes pour décoller. Le moteur respire la santé et monte rapidement buter sur les 7 000 tr/min. Les passages de vitesses sont rapides, que ce soit à la montée comme à la descente. La très bonne insonorisation des doubles vitrages atténue les vocalises du V8 : niveau sonore, nous sommes plus proche d’une M5 que d’une 63 AMG V8.

La gestion du couple sur chaque roue optimise la maniabilité et la sécurité de la nouvelle Audi RS 6, en limitant la charge sur la roue intérieure du virage par des actions de freinage, avant qu’elle ne commence à patiner. Le différentiel Sport Quattro, du pack Dynamique, en option, transfère le couple entre les roues arrière lors des virages rapides, augmentant ainsi la traction, la stabilité et la dynamique. C’est flagrant, et associé aux quatre roues directrices, la lourde RS 6, avec ses 2 150 kg, semble presque agile. Même en insistant sur route grasse, la RS 6 sature légèrement son train avant sur les gros appuis dans les virages serrés, mais pas de manière excessive, et elle s’extrait comme une balle dans une grande stabilité. Vous ne ferez pas de belles virgules sur la chaussée comme avec une AMG propulsion, mais l’efficacité est optimale. A grande vitesse, elle est imperturbable. En déconnectant les aides via le mode RS2, elle ne devient pas délicate pour autant. Le Quattro fonctionne tellement bien, qu’elle se permet de légères glissades en toute sérénité.

Grâce au système électrique principal de 48 volts, le V8 biturbo gagne en efficience. Un alterno-démarreur se trouve au cœur du système hybride léger (MHEV). Pendant une décélération légère, jusqu’à 12 kW de puissance peuvent être récupérés et stockés dans une batterie séparée au Lithium-ion. Si le conducteur retire son pied de l’accélérateur à une vitesse comprise entre 55 et 160 km/h, le système sélectionne une des deux options disponibles en fonction des conditions de conduite et du réglage de l’Audi Drive Select. Soit le système récupère de l’énergie, ou bien, il coupe le moteur jusqu’à 40 secondes et avance en mode roues libres. Lorsque le conducteur appuie sur l’accélérateur, le moteur redémarre. La technologie MHEV permet d’actionner la fonction Start-Stop jusqu’à 22 km/h. Dans les situations de conduite du quotidien, il est possible d’économiser jusqu’à 0,8 litre aux 100 kilomètres.

Le système de cylindres à la demande (COD), qui équipe la voiture, augmente aussi l’efficience. À vitesse basse et avec une faible charge sur l’accélérateur, il désactive les cylindres 2, 3, 5 et 8 sur les derniers rapports de la boîte de vitesse, en coupant l’injection et l’allumage, tout en fermant les soupapes d’admission et d’échappement. Dans un fonctionnement à quatre cylindres, une cartographie spécifique augmente le débit d’injection sur les cylindres actifs pour augmenter le rendement, tandis que les cylindres désactivés ne génèrent pas de pertes et sont utilisés comme des ressorts à gaz pour la rotation du vilebrequin. Quand le conducteur appuie sur l’accélérateur, ils sont instantanément réactivés.

Il ne faut non plus s’attendre à des miracles, avec 600 chevaux et une masse conséquente à emporter, les consommations peuvent atteindre les 20 litres/100 km dès que l’on veut jouer. Et une consommation de 14-15 l/100 km sera proche de la moyenne.

La boîte Tiptronic à 8 rapports bénéficie de passages de vitesses optimisés et d’une nouvelle fonction Launch Control. Le couple est distribué entre les essieux avant et arrière selon un rapport de 40:60 via le différentiel central, entièrement mécanique. Si une roue glisse, la puissance est automatiquement renvoyée vers l’essieu qui offre la meilleure adhérence. Dans des cas extrêmes d’adhérence, 70% du couple peut être appliqué vers les roues avant, et 85% vers les roues arrière.

La gestion du couple sur chaque roue optimise la maniabilité et la sécurité de la nouvelle Audi RS 6 Avant, en limitant la charge sur la roue intérieure du virage par des actions de freinage avant qu’elle ne commence à patiner. Si besoin, le différentiel Sport Quattro, du pack Dynamique Plus, en option, transfère le couple entre les roues arrière lors des virages rapides, augmentant ainsi la traction, la stabilité et la dynamique.

Sur la nouvelle Audi RS 6 Avant, les essieux avant et arrière utilisent une architecture à cinq bras pour gérer les forces longitudinale et transverse séparément. Les bras et les berceaux sont fabriqués en grande partie en aluminium. Les largeurs de voie sont de 1 668 millimètres à l’avant et de 1 651 millimètres à l’arrière.

La suspension pneumatique adaptive RS avec amortissement contrôlé a été spécialement réglée pour la RS et autorise pour la première fois, grâce au nouveau module de ressort pneumatique 50% plus performant, une vitesse maximale de 305 km/h utilisée en conjonction avec le pack Dynamique Plus. Elle peut être réglée sur différents modes, et intègre un contrôle automatique d’assiette. La caisse est 20 millimètres plus basse que sur l’Audi A6 Avant avec suspension standard : au-dessus de 120 km/h, la suspension abaisse encore la carrosserie de 10 millimètres, tandis qu’à basse vitesse, un mode Lift rehausse le véhicule de 20 millimètres. Facilement paramétrable, la suspension pneumatique RS Sport permet au conducteur de choisir l’ajustement qu’il souhaite entre confort longue distance et performances optimales.

En option, Audi Sport propose la suspension sportive RS plus avec système d’amortissement dynamique, Dynamic Ride Control (DRC), qui utilise des ressorts en acier et des amortisseurs ajustables sur trois modes, connectés entre eux, avec un même circuit d’huile et une soupape centrale. Lors d’un virage à grande vitesse, les soupapes régulent la circulation de l’huile dans l’amortisseur de la roue avant intérieure au virage, en compensant son débit indépendamment de la roue opposée. Elles augmentent le soutien et réduisent les roulis. Grâce à une nouvelle génération d’amortisseur avec soupape de contrôle intégrée, les différences entre les divers modes du système Audi Drive Select sont plus marquées. Le mode Confort est vraiment très agréable à vivre au quotidien, et les modes RS sont bien fermes et verrouillent parfaitement la caisse. L’amplitude entre le mode le plus souple et le plus ferme de la suspension est plus grand que ce que l’on retrouve en général.

L’Audi RS 6 est livrée avec la direction assistée progressive sportive avec rapport direct. Ce système développe des forces de rappel nettement supérieures avec la hausse de l’angle de braquage, ce qui assure une direction précise. En option, avec le pack Dynamique Plus, la RS 6 est disponible avec la direction dynamique des quatre roues motrices. Ce système associe la direction dynamique de l’essieu avant, qui permet d’avoir une direction optimale en fonction de la vitesse et de l’angle de braquage, à un système de direction sur l’essieu arrière qui entraîne les roues arrière par l’intermédiaire des biellettes de direction.

À basse vitesse, les roues arrière contre braquent à 5°, réduisant ainsi le diamètre de braquage jusqu’à un mètre, ce qui rend la RS 6 Avant plus agile en ville et dans les virages serrés. À moyenne et grande vitesse, les roues arrière braquent à 2°, favorisant la stabilité, en particulier lors des changements de direction rapides. Le système apporte une nette amélioration à ce que l’on a connu chez Audi, la direction est plus directe et plus précise. Elle pourrait encore s’améliorer en communiquant mieux la route.

Le système optionnel de freins céramiques, inclus dans le pack Dynamique RS Plus à 11 000 €, est redoutable d’efficacité. Il n’offre pas le mordant d’attaque, parfois excessif, des modèles standards et demande plus de poigne, ou devrions nous dire de mollet, mais son dosage est bien plus naturel et le freinage semble infatigable. Animée par le même moteur que la Porsche Panamera, vous trouverez aussi dans cette Audi RS 6, les sensations de freinage.

Ce nouveau système de freins céramiques RS pèse environ 34 kilogrammes de moins que le système de freins en acier, ce qui réduit considérablement les masses non suspendues. Les étriers peuvent être choisis de 3 couleurs différentes : noir, rouge ou bleu.

Essai Audi RS 6 Avant : budget

Affichée à un prix de départ de 129 150 €, la facture de l’Audi RS 6 Avant monte rapidement si l’on veut disposer de toutes les technologies.

L’équipement de série est fourni, avec un châssis sport à amortissement piloté, la direction dynamique, les sièges sport électriques en cuir Alcantara, les jantes de 21 pouces, la climatisation 4 zones, le vitrage acoustique, le toit panoramique en verre, les roues arrières directrices, le Bang & Olufsen premium sound system, la navigation MMI, l’Audi connect, le smartphone interface, les projecteurs Matrix LED, le parking system plus avec camera, les différents systèmes d’aide à la conduite, une alarme antivol, un traqueur et une multitude de petits détails comme les vitres athermiques, préparation pour crochet d’attelage, pack éclairage, réglage de volant électrique, etc.

Mais pour disposer des meilleures capacités du châssis, il faudra en rajouter, comme sur notre modèle d’essai qui dispose de 39 000 € d’options.

Sans tomber dans l’excès, et bien que tout soit relatif, il est difficile de ne pas cocher les options suivantes :

• Pack Dynamique RS Plus (305 km/h, freins céramiques): 11 000 €
• Jantes de 22 pouces : 2 800 €
• Teintes métallisées : 1 250 €
• Pack design RS rouge : 2 300 €
• Sièges sport RS cuir Valcona perforés ventilés : 2 100 €
• Pack assistance route : 2350 €
• Système d’échappement sport RS : 1 700 €
• Chassis Sport RS avec Dynamic Ride Control (DRC): 1 500 €

L’assistant nocturne (2550 €), l’affichage tête haute(1650 €), le deuxième système Bang & Olufsen (6 250 €) ou le pack style carbone (5 600 €), ne sont pas indispensables.

Le taux de CO₂ en cycle mixte est de 288 g/km, ce qui la place dans la tranche à 20 000 € de malus. À laquelle, il faudra, encore, ajouter la taxe de 8 000 € sur les véhicules de puissance fiscale supérieure à 36 chevaux fiscaux. Cette dernière devrait disparaître avec le malus déplafonné, mais pas avant 2021.

Essai Audi RS 6 : en bref

Cette nouvelle Audi RS 6 modifie sa recette pour soigner son châssis et son toucher de route. Elle devient une vitrine de technologie avec son système de transmission Quattro toujours plus évolué, et une suspension dynamique (DRC) qui n’a jamais aussi bien fait le grand écart entre confort et sportivité.

Son moteur V8 de 600 chevaux procure toujours une franche poussée sans aucune appréhension, tellement l’auto semble sur des rails. Il fait son maximum pour améliorer son efficience, en embarquant une micro hybridation et un système de désactivation des cylindres à faible charge.

Plus agile, plus confortable tout en étant plus dynamique, elle offre un freinage à la hauteur de ses performances (équipée de freins céramiques).

Tout ceci a évidemment un prix, mais lorsque l’on aime (et que l’on a les moyens), on ne compte pas, puisqu’il s’agit là d’avoir les performances d’une supercar, permettant d’emmener toute sa famille jusqu’aux plus hautes stations enneigées.

Essai Audi RS 6 Avant Quattro 4.0 V8 600 Tiptronic 8 : Fiche Technique

• Année de lancement : 2019
• Prix de base : 129 150 €
• Prix du modèle essayé (hors immatriculation) : 161 461 €

Photos : essai de l’Audi RS 6 Avant (2020)

Photos : Marius Hanin pour French Driver
Merci au Groupe Hecquet – Audi Auto Concept Le Havre pour le prêt du véhicule