Sept ans après son lancement, la Peugeot 208 se renouvelle avec une seconde génération opérant une véritable montée en gamme. En plus d’un choix de motorisations thermiques revues, la citadine se décline en une inédite variante électrique disponible dès le lancement.
Ca y est, après sept ans d’une carrière bien remplie et plus de deux millions d’exemplaires vendus à travers le monde, la Peugeot 208 évolue et s’offre une toute nouvelle génération à l’occasion du salon de Genève. Avec pour ambition de chasser sur les terres de la nouvelle Renault Clio, officialisée il y a quelques semaines, la citadine au lion incarne surtout la montée en gamme de la marque. Pour cela, elle compte sur la technologie issues de segments supérieurs, certes, mais également sur un style plus osé et surtout sur une inédite version électrique, baptisée Peugeot e-208.
En termes de style, et si la filiation avec la précédente génération de la citadine est encore subtilement présente à travers quelques détails, l’ensemble se modernise très largement et emprunte de nombreux éléments à la Peugeot 508. C’est notamment le cas des « crocs » à l’avant, mais également du logo apposé sur le capot, qui rend par ailleurs hommage à la Peugeot 504 qui célébrait l’an dernier ses 50 ans et que l’on retrouvait également sur le concept e-Legend.
Allongée, abaissée et élargie par rapport à la précédente mouture, la Peugeot 208 ose un style plus affirmé, qui ne devrait pas manquer de plaire, même si l’ensemble se veut bien moins consensuel qu’auparavant. A l’arrière, là encore tout change, avec de nouveaux feux en forme de griffes reliés entre eux par une bande noire, un style initié sur la seconde génération de la 3008, puis décliné sur la 508. Enfin, les versions GT Line et GT se distinguent par des élargisseurs d’ailes noirs ainsi que des jantes de 17 pouces, tandis que le becquet de toit et le diffuseur contribuent à donner un look plus dynamique à la citadine.
Initiatrice du Peugeot i-Cockpit lors de sa présentation en 2011, la Peugeot 208 le fait ici largement évoluer et s’inspire là encore des dernières productions de la marque dans sa présentation intérieure. L’ensemble monte encore largement en gamme, en se dotant pour la première fois d’un combiné numérique similaire à celui des 3008 et 508. Celui-ci est associé à un écran tactile de 5, 7 ou 10 pouces selon la finition choisie, compatible avec Apple CarPlay et Android Auto et intégrant la navigation 3D connectée TomTom Trafic. De son côté, la qualité perçue fait un grand bond en avant, qui se traduit par une présentation plus raffinée, ainsi que des matériaux plus premium, à l’image de la planche de bord moussé se parant d’un décor évoquant la fibre de carbone.
Si le style change de manière radicale, la gamme de motorisations évolue de son côté assez peu, et nous retrouvons un choix de quatre moteurs, faisant sans surprise la part belle à l’essence. Le trois cylindres 1,2 litres PureTech se décline donc désormais en versions 75, 100 et 130 chevaux, celle-ci faisant son arrivée au sein du catalogue de la Peugeot 208, tandis qu’en diesel, un seul choix : le 1,5 litre BlueHDi 100, associé à la boîte manuelle à six rapports. La transmission automatique EAT8 est quant à elle disponible sur les PureTech 100 et 130, tandis que l’entrée de gamme devra se contenter d’une boîte manuelle à cinq rapports.
Basée sur la nouvelle plateforme CMP du Groupe PSA, la nouvelle Peugeot 208 devrait se décliner en version sportive griffée GTi un peu plus tard, qui pourrait alors embarquer le 1,6 litre PureTech déjà présent au sein de la gamme, développant cette fois-ci 220 chevaux. Une variante électrique pourrait également être envisagée, mais là encore, rien n’a encore été confirmé.
Les technologies d’aide à la conduite se mettent également au goût du jour, avec des fonctionnalités de conduite semi-autonome : on y retrouve par exemple un régulateur de vitesse adaptatif, l’aide au maintien de la position dans la voie de circulation, le freinage automatique d’urgence, l’alerte active de franchissement involontaire de ligne, l’alerte attention conducteur, la commutation automatique des feux de route, la reconnaissance des panneaux de vitesse et préconisation, le système actif de surveillance d’angle mort, ou encore la fonction Full Park Assist qui gère automatiquement la direction, l’accélération et le freinage pour entrer ou sortir de sa place de parking.
Quoi qu’il en soit, l’électrification sera bel et bien au rendez-vous, puisque Peugeot propose également une variante zéro-émission de sa nouvelle 208, baptisée Peugeot e-208. Se distinguant par une calandre de couleur carrosserie et des logos spécifiques, cette variante sera disponible dès le lancement de cette nouvelle génération. Sous son capot, nous retrouvons un moteur électrique de 136 chevaux et 260 Nm de couple, associé à une batterie de 50 kWh placée sous le plancher, permettant à la citadine de parcourir plus de 450 km selon le cycle NEDC, et jusqu’à 340 km selon le nouveau protocole WLTP. Trois modes de chargement sont disponibles, dont la recharge sur une borne publique spécifique, permettant de récupérer 80 % d’autonomie en seulement 30 minutes. Plusieurs services de mobilité connectés seront également proposés sur smartphone, afin de planifier un itinéraire et de recevoir des conseils de conduite pour optimiser sa consommation.
Présentée pour la première fois au public lors du prochain salon de Genève du 7 au 17 mars, aux côtés du concept 508 Peugeot Sport Engineered, la nouvelle Peugeot 208 sera disponible à la commande dès sa révélation. Un site dédié permettra alors aux clients de réserver leur exemplaire, en version thermique ou électrique, avant de le recevoir à sa commercialisation, à l’automne prochain. De son côté, la variante GTi devrait voir le jour un peu plus tard, sans aucun doute dans le courant de l’année prochaine.
Photos officielles : Peugeot 208 II (2019)
Vidéos officielles : Peugeot 208 II (2019)
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