C’était un rendez-vous. Celui entre l’une des plus belles villes au monde et la nouvelle Škoda Octavia récemment restylée. La marque tchèque nous avait donné rendez-vous au pied de la Tour Eiffel, symbole de la ville lumière, afin de débuter une prise en main plutôt originale, à l’encontre de nos essais traditionnels que vous avez l’habitude de retrouver au sein de nos colonnes. Arpenter les rues de Paris à bord d’une berline, de nuit, en diesel qui plus est, voilà un programme qui, sans doute, ne se reproduira pas de si tôt au vu de la politique automobile appliquée par la Mairie de Paris.
Quoi qu’il en soit, nous avons donc traversé Paris d’est en ouest et du nord au sud afin de prendre en main cette nouvelle Škoda Octavia. Esthétiquement, et une fois n’est pas coutume, elle change par rapport à sa devancière. Celle-ci adopte la nouvelle signature lumineuse de la marque, en deux parties, avec une scission entre les optiques dotées de LED. Cela rompt bien évidemment avec le côté trop sérieux de l’ancienne mouture, mais ça a au moins le mérite de lui donner une vraie personnalité.
Cela nous rappelle qui plus est l’ancienne génération de la Mercedes Classe E, certes pas vraiment la plus réussie, mais certainement la plus personnelle. De dos en revanche, rien ne change, hormis la signature lumineuse désormais plus moderne. La Škoda Octavia gagne en taille qui plus est avec 11 millimètres de plus en longueur, et de 20 à 30 millimètres supplémentaires au niveau des voies arrière (selon les motorisations).
Comme nous évoluons en ville, impossible de ne pas toucher un mot sur les technologies et les aides à bord. Doté d’un nouvel écran tactile de 9,2 pouces, la navigation à travers les menus est beaucoup plus simple qu’auparavant et permet une meilleure lisibilité, notamment du GPS avec des graphismes de haute qualité permettant une lecture nette et efficace. Côté aides à la conduite, la voiture est dotée du freinage automatique d’urgence et de la technologie Park Assist 3.0 afin de permettre à l’auto de se garer seule, en créneau ou en bataille, avec précision. Parfait pour Paris en somme, du moment où vous trouvez de la place.
Sous le capot, et pour nous rendre aux quatre coins de Paris, nous disposions d’un moteur 2.0 litres TDI de 190 chevaux associé à une boîte robotisée DSG. Sans surprise, le confort est au rendez-vous, une philosophie que prône d’ailleurs aujourd’hui Škoda à travers tous ses différents lancements.
De quoi nous rendre sereinement aux différents points de rencontre organisés par Škoda, des entrailles de la Tour Eiffel au restaurant étoilé « Auguste », sans oublier le passage obligatoire dans les coulisses du Crazy Horse et le contraste avec les rues du 19ème arrondissement de Paris où les murs sont recouverts d’œuvres urbaines mises en avant par le graffeur « Dacruz » et ses compères. Nous terminerons notre nuit à l’ouverture du marché de Rungis, une ville dans la ville, où la visite est au moins à faire une fois dans sa vie, tant cet endroit est impressionnant et surtout contribue au rayonnement de notre pays à travers l’Europe.
Pour plus d’informations, retrouvez notre essai de la Škoda Octavia restylée !
Photos : la nouvelle Škoda Octavia en balade nocturne à Paris
Photos : French Driver ; Adrien Cortesi pour Škoda France