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Essai de la Volkswagen GT Cox Cabriolet

Essai Volkswagen GT Cox Cabriolet - 1.4 TSI 150 DSG7 (Décembre

French Driver vous emmène à bord de la Volkswagen GT Cox Cabriolet, avec son nouveau moteur 4 cylindres 1.4 TSI de 150 chevaux, pour un Road Trip qui nous emmène en Eure-et-Loir, et plus précisément à Chartres, où sa cathédrale surplombe la cité de la lumière et du parfum…

Véritable mythe depuis son lancement en 1938, la Volkswagen Coccinelle a été conçue par l’ingénieur autrichien Ferdinand Porsche à la demande d’Adolf Hitler. Il comptait se servir de cette « Voiture du peuple » comme outil de propagande afin d’extérioriser la puissance de l’industrie allemande. (Le point Godwin étant déjà atteint, continuons avec plus de légèreté désormais)

Les années passent et la Coccinelle connaît de nombreuses déclinaisons (pas toujours de bon goût) mais il faut avouer que la petite dernière est une franche réussite esthétiquement parlant. Stickée « GT » pour « Grand Tourisme », la GT Cox arbore une ligne plus massive et agressive sans pour autant casser les codes stylistiques qui ont fait de la Coccinelle un succès commercial (plus de 20 millions de modèles produits depuis son lancement).

Ses lignes intemporelles souvent caractérisées par son côté néo-rétro, moderne ou encore avant-gardiste fusent à travers les décennies sans prendre une ride, tout au contraire. A l’image d’un Georges Clooney dans la force de l’âge, la Coccinelle paraît encore plus séduisante aujourd’hui et toute la complexité pour Volkswagen était de concevoir une voiture dans l’ère du temps sans rompre le chromosome Y qui perdure depuis maintenant 78 ans.

Essai Volkswagen GT Cox Cabriolet : premières impressions

Essai Volkswagen GT Cox Cabriolet - 1.4 TSI 150 DSG7 (Décembre

Face à la précédente génération tristement fade, la Coccinelle actuelle s’est remise au goût du jour grâce aux designers qui ont su faire renaître la genèse du modèle emblématique.
Souvent cataloguée comme étant la « Porsche du pauvre », avec sa face avant proche de celle d’une 911 à cause de ses feux arrondis, son capot plongeant et ses hanches assez volumineuses, cette version GT ne va pas remettre en cause ce vieil adage dont Volkswagen aimerait surement se défaire, bien qu’il ne soit pas des plus péjoratifs.

La GT Cox Cabriolet reste dans son ensemble assez proche de la version classique. Notons la présence d’un becquet arrière qui tranche avec la partie du toit en toile et la poupe, un appendice qui apporte une touche de sportivité à la voiture, un aérodynamisme accru et un appui supplémentaire. Les stickers « GT Cox » présents sur les flancs assoient clairement l’identité de la voiture, tout comme ces immenses jantes « Twister » de 18 pouces. A noter que notre modèle d’essai bénéficie d’une finition « R Line » avec des pare-chocs spécifiques plus masculins au premier coup d’oeil.

De dos, l’allemande reste assez discrète et simple avec deux sorties d’échappement chromées qui la différencient de la version classique. Les feux en demi-cercle, l’ouverture de coffre dissimulée dans le logo et le siglage « Coccinelle » (au choix selon différentes propositions) sont des éléments conventionnels que nous retrouvons sur les versions à motorisations inférieures.

Essai Volkswagen GT Cox Cabriolet : vie à bord

Photo habitacle Volkswagen GT Cox Cabriolet (Décembre 2014)

A l’intérieur, Volkswagen a fait du Volkswagen. C’est propre, bien fini et bien assemblé, le jumelage avec celui de la Golf sur certains points est facilement remarquable. La seule petite extravagance reste le sticker « GT Cox » semblable à celui se situant sur les flancs que nous avons sur le bandeau de la planche de bord. Une planche de bord noire laquée afin de rappeler la couleur extérieure, qui tranche avec la sobriété générale de l’intérieur. Les manomètres au dessus des buses d’aération avec la pression du turbo, la température d’huile et un chronomètre raviront les compétiteurs.

La sellerie cuir noir, le pédalier en aluminium tout comme la base du pommeau de vitesses et la variation des couleurs d’ambiance dans les intérieurs de portes sont autant d’éléments différenciants la GT Cox de la version standard.

Malgré son côté sportif, elle n’en oublie pas quelques rangements latéraux sanglés (pas de bacs de portière) et frontaux grâce à une boite à gants volumineuse et un petit rangement se situant sur la partie laquée de la planche de bord plus esthétique que pratique.

Le coffre offre une bonne capacité de chargement avec 225 litres, même une fois le toit rétracté. Pensez seulement à laisser chez vous l’immense cache toit en cuir, permettant de recouvrir la partie du toit rétracté, qui vous mangera la moitié du volume de votre coffre si vous ne vous en servez pas.

Essai Volkswagen GT Cox Cabriolet : sur la route

Essai Volkswagen GT Cox Cabriolet - 1.4 TSI 150 DSG7 (Décembre

Sur l’asphalte notre destrier se comporte bien, la précision de la direction et du châssis nous donne la véritable impression d’être à bord d’une voiture dynamique. Une fois la pédale d’accélération pressée par contre, nous sommes assez éloigné des performances d’une GT. La boite DSG y est sans doute pour quelque chose aussi.
En effet, réputée pour être une boite automatique peu gourmande en énergie et surtout souple et très rapide dans ses passages de rapports, elle n’aurait peut-être pas du équiper cette version GT. Nous aurions préféré de notre côté une boite mécanique à rapports très courts (une version BVM6 est disponible) ou une DSG à seulement six rapports (disponible sur la version 2.0l de 220 chevaux).

De plus, au moment du kickdown (pression maximale sur la pédale d’accélération sur une boite auto), le temps de réponse de la boite est assez important et peut s’avérer gênant au moment d’une phase d’accélération importante.

Le volant cuir multifonction avec palettes nous a tout de même permis de nous procurer quelques sensations une fois le mode « Sport » activé. Les passages de rapports se font toujours aussi rapidement mais la voiture n’hésite pas à monter un peu plus dans les tours (là où le mode normal nous emmène à 50 km/h au septième rapport).

Au final, la véritable satisfaction reste la tenue de route. Le comportement dynamique et la précision de la direction sont de véritables atouts malgré quelques remontées du train avant qui a du mal à absorber la puissance du moteur une fois sollicité. Le différentiel XDS peine à compenser le sous-virage en ne déchargeant pas assez la roue intérieure ce qui donne un léger patinage à allure soutenue.

Essai Volkswagen GT Cox Cabriolet : en bref

Essai Volkswagen GT Cox Cabriolet - 1.4 TSI 150 DSG7 (Décembre

La Volkswagen GT Cox 1.4 TSI 150 n’est pas une voiture sportive. Dynamique semble être l’adjectif le plus adéquat pour la caractériser. La nouvelle version de 150 chevaux avec la technologie BlueMotion permet de réduire drastiquement la consommation et les émissions de CO2 au détriment des performances. En effet cette version de la GT Cox n’est pas la plus folle de toutes mais offre tout de même un bon compromis entre consommation maîtrisée et plaisir au volant. La voiture est agréable à conduire et permet quelques extravagances avec un comportement vif et expressif.

Cependant on ressent très rapidement les limites de la voiture. La vraie GT Cox nous allons la retrouver un niveau au dessus, avec le bloc 2.0 TSI de 220 chevaux couplé à une boite DSG plus adaptée avec seulement 6 rapports, afin de monter plus haut dans les tours.
Moins onéreuse, notre version peut-être un bon compromis pour une personne cherchant une voiture avec du répondant sans pour autant passer le plus clair de son temps à la pompe.

Les points forts 🙂

  • Tenue de route exemplaire
  • Finitions irréprochables
  • Look sportif et original

Les points faibles 🙁

  • Réactivité du moteur à l’accélération
  • Performances en baisse par rapport à l’ancienne version
  • Poids assez élevé (mécanisme d’ouverture de la capote en toile oblige)

Essai Volkswagen GT Cox Cabriolet : Fiche Technique

Essai Volkswagen GT Cox Cabriolet - 1.4 TSI 150 DSG7 (Décembre

  • Moteur : 4 cylindres en ligne à 16 soupapes, 1390 cm³ TSI (Twincharged Stratified Injection) à injection directe, Blue Motion Technology
  • Suralimentation : Turbo et Compresseur
  • Puissance : 150 ch DIN (110 KW) à 5.000 tr/min
  • Puissance fiscale : 8 CV
  • Couple moteur : 240 Nm à 1.500 tr/min
  • 0 à 100 km/h : 9 secondes
  • Vitesse maxi : 201 km/h
  • Transmission : Traction avant
  • Boite de vitesses : Automatique à 7 rapports, double embrayage DSG (Direct-Shift Gearbox)
  • Pneus : 235/45/18
  • Freins : 4 freins à disque dont 2 ventilés
  • Longueur : 4.278 mm
  • Largeur : 1.808 mm
  • Hauteur : 1.473 mm
  • Empattement : 2.540 mm
  • Diamètre de braquage : 10,8 mètres
  • Volume de coffre : 225 litres
  • Poids à vide : 1.468 kg
  • Consommation Urbaine : 6,8 l/100km
  • Consommation Extra-Urbaine : 5,1 l/100km
  • Consommation Mixte : 5,7 l/100km
  • Capacité Réservoir : 55 litres
  • Emissions de CO2 : 130 g/km (Malus : +0)
  • Année de lancement : 2014
  • Prix de base : 30.340 €
  • Prix du modèle essayé : 37.249 €

Equipements du modèle essayé :

  • Volant cuir multifonction avec palettes
  • Climatisation Climatronic
  • Pack Visibilité
  • Système audio « Fender® Sound » avec connexion AUX-IN/USB et iPod
  • Projecteurs Xenon avec feux de jour à LED
  • Pack B-Urban : Aide au stationnement AV/AR, Câble iPod/iPhone, Rétroviseurs rabattables électriquement
  • Pack B-Classy : Système Keyless Access, Sièges en Cuir, Système de navigation RNS 315
  • Préparation pour téléphone
  • Sièges avant chauffants + buses de lave-glaces avant chauffantes
  • Décor « GT Cox » Vert Vipère

Photos : essai de la Volkswagen GT Cox Cabriolet

Photos : Tran HA pour French Driver

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Yann Lethuillier

Mange du pneu, boit de l'essence et dort sur l’asphalte.

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