#TowingEvent : Tracter avec votre Škoda contre vents et marées

Après la traversée de l’Europe en Škoda Superb Greenline avec un seul et unique plein, Škoda a choisi de remettre French Driver à l’épreuve en nous proposant de tracter avec la plupart des voitures qui composent la gamme, des remorques permettant d’accueillir les planeurs du Touraine Planeur. Ainsi, les Škoda Fabia, Yéti, Octavia et Superb sont équipés de ces remorques (vides à l’occasion pour des raisons de sécurité) afin de parcourir les 110 kilomètres qui nous séparent de l’aérodrome de Tours – Le Louroux.

Une remorque de 12 mètres, une voiture de 4,85 mètres, parfait donc pour s’initier au remorquage en toute sérénité. L’ensemble frôle la longueur d’un bus, d’un car ou encore d’un semi-remorque, mais ne nécessite pas de permis poids lourd, seulement le permis BE consacré aux remorques de plus de 750 kilos. Nos remorques, à vide, avoisinent les 350 kilos, nous sommes donc dans la réglementation avec notre simple permis B.

Moins large que la voiture, notre remorque se manipule plutôt bien malgré un poids certain que nous ressentons lors des phases d’accélération avec notre Škoda Superb Combi équipée d’un bloc 2.0 litres TDI de 150 chevaux, associé à une boite à double embrayage DSG7. La motorisation est un peu légère pour tracter, mais tout à fait convenable pour rouler autour de 80 km/h comme le préconise la réglementation avec une telle remorque. Un coup d’oeil dans les rétroviseurs extérieurs et nous voyons à peine le bout de notre remorque, rien de rassurant avant d’aborder les premiers rond-points de Touraine. Globalement, la remorque suit à la perfection les mouvements de la voiture, même à rythme plus soutenu sur routes plus sinueuses. La remorque demande par contre quelques efforts supplémentaires dans la direction, mais concrètement, on oublie assez rapidement notre tractage.

Pour manoeuvrer avec par contre, c’est une toute autre histoire. Braquer et contre-braquer dans le sens inverse ou l’on souhaite placer sa remorque est loin d’être évident, et surtout maintenir le cap est un exercice qui demande un temps d’adaptation certain. On nous préconise bien entendu de ne surtout pas être brusque avec la direction afin de ne pas perdre le contrôle de notre remorque. Un tour de volant de trop et ça y est, la remorque est en travers, vous aussi, et vous n’avez plus qu’à avancer et recommencer votre manœuvre. Avec des remorques pour planeurs rien est évident, surtout quand vous avez la chance de vous retrouver dans un cul-de-sac en rase campagne sur une route pas plus large que votre voiture, rétroviseurs compris.

Globalement, toutes nos Škoda équipées de l’attelage ont su avec brio tracter sans encombre leur remorque jusqu’à l’aérodrome de Tours – Le Louroux. Même la petite citadine de la gamme, la Škoda Fabia, équipée du bloc 1.2 litres TSI associé à la boite à double embrayage DSG7, a su tracter sans ennuis son impressionnante remorque. Pour les Škoda Yeti, Octavia et Superb également présentes, ce ne fut qu’une formalité, surtout pour la Superb berline équipée du moteur 2.0 litres TSI de 280 chevaux, où pour le coup, la remorque ne gêne pas vraiment lors des phases d’accélération.

Même si au départ les premiers kilomètres peuvent paraître effrayants avec une remorque interminable visible de vos rétroviseurs, la conduite s’avère en réalité assez simple et le véritable piège en l’occurrence, ce n’est pas vraiment la remorque, mais le fait de l’oublier. Même si votre direction vous rappellera de temps à autre qu’il y a environ 400 kilos derrière vous à tracter, sur autoroutes, et même sur routes de campagne finalement, nous n’avons été que peu dérangés par la taille. Au final, seules les manœuvres paraissent à première vue plus compliquées, mais avec un certain temps d’adaptation tout ne deviendra que formalité… du moment que vous ayez la place nécessaire.